Que ce soit amoureux, financier, scolaire, amical, familial, professionnel, sportif ou autre, nous devons tous composer avec les échecs.
Vivre des échecs est normal
Tout le monde échoue. Peu importe ce que les réseaux sociaux, les médias ou la société vous montrent, tout le monde a déjà vécu des échecs.
Vivre des échecs est douloureux
Non seulement tout le monde échoue, mais tout le monde vit des émotions difficiles lorsque ça arrive.
C’est correct d’être déçu, fâché, triste et découragé. C’est important de vivre ces émotions et de leur faire de la place, elles ont le droit d’être là.
Vivre des échecs n’est pas être un échec
Par contre, pour plusieurs d’entre nous, notre cerveau profite d’un échec pour confirmer ce qu’il nous dit depuis toujours : nous ne sommes pas à la hauteur. C’est la preuve, non?
Non.
Lorsque nous croyons notre cerveau sur ce point, plusieurs choses risquent de se passer :
- Nous allons moins essayer dans des situations où nous risquons d’échouer
- Nous allons faire moins d’actions en lien avec nos valeurs
- Notre estime et notre confiance en nous vont diminuer
- Nous allons nous sentir moins vivants
Composer avec les échecs, autrement
Voici quelques façon de composer différemment avec les échecs.
Prenez conscience que ce que vous vivez est normal et commun
Gardez en tête que chaque humain, chaque personne que vous côtoyez, toutes les personnes que vous admirez ont déjà échoué et qu’ils en ont souffert, comme vous.
Vous n’êtes pas seule et vous êtes tout à fait normale. C’est une des bases de la compassion pour soi.
Célébrez le fait que vous avez osé!
Brené Brown serait extrêmement fière de vous. Vous avez essayé, vous avez osé, vous vous êtes montré vulnérable, vous êtes sorti de votre zone de confort.
Sara Blakely, une femme d’affaire américaine, a dit dans une entrevue que que sa perception des échecs était complètement différente que celle de la plupart d’entre nous grâce à son père.
Au souper, au lieu de demander comment avait été sa journée, son père lui demandait dans quoi elle avait échoué aujourd’hui et célébrait la réponse. Parce qu’échouer voulait dire qu’elle avait essayé quelque chose de nouveau et que le réel échec, en fait, était de ne pas essayer.
Observez le chemin parcouru plutôt que le résultat
Pouvez-vous prendre conscience de tout le chemin parcouru plutôt qu’uniquement de la destination ou du résultat?
Prenons un exemple. Vous avez passé tout l’été à vous entraîner pour faire une course de 10 km. Vous êtes sortis dehors, beau temps, mauvais temps, de deux à trois fois par semaine pour vous entraîner.
Au moment de la course, vous n’avez pas été en mesure de réussir votre objectif : vous avez terminé la course en marchant.
Vous n’avez pas atteint votre objectif, vous avez échoué. Par contre, tout ce que vous avez fait est vraiment impressionnant! La discipline, l’effort, le courage et la détermination que vous avez eu pendant plusieurs mois lors de votre entraînement? N’est-ce pas un succès en soi?
Essayez de voir ce que vous avez appris sur vous, sur les autres, sur la situation, les valeurs qui étaient reliées à ces actions et des exemples de forces que vous avez démontrées.
Passez à l’action
Identifiez une situation d’échec qui vous fait souffrir.
Prenez le temps de ressentir les émotions qui vous habitent lorsque vous pensez à cet échec. Vous pouvez utiliser l’exercice présenté dans l’article Pouvons-nous contrôler nos émotions?
Par la suite, prenez le temps d’adopter les trois perspectives proposées :
- Ce sont des émotions difficiles communes à tous les humains qui échouent
- Vous êtes sortis de votre zone de confort
- Vous avez fait de nombreux efforts, montrez des forces tout au long du chemin